de situations théâtrales. Laisser libre cours à « l’être » autant que le « faire ».
Cette approche qui requiert un travail d’écoute et une acuité particulière jette des ponts avec le thème central du spectacle. Puisque tout tend à être « apprivoisé ». Le danseur au cheval. Le cheval au spectacle. L’homme du spectacle au manque, au tourment, à sa « bête noire » …
Ma bête noire pourrait être une danse « instinctive ». S’appuyant sur une chorégraphie écrite mais aussi à partir d’improvisations, le mouvement s’ancre néanmoins au temps présent avec l’animal, lors de la représentation.
Sans user ni de selle, ni de mors, ni d’enrênements, le pari est de travailler avec un cheval nu, le révélant comme un partenaire danseur, et non comme une monture dressée et contrôlée.
Autour d’un langage basé sur la relation à travers l’espace et le contact, l’envie est de pouvoir jouer sur le contraste des énergies : entre violence et douceur, courses, ralentis / immobilités, gageant aussi sur la forte présence de l’animal dans la composition de tableaux ou de
LA DANSE
« (…) Le corps du danseur a cette prodigieuse faculté de produire du sens.
La question n’est pas de dire s’il est un bon ou un mauvais danseur, la question est qu’à travers sa corporalité il accepte de dévoiler l’incroyable aventure de la vie et de décrypter avec courage, à travers son corps « l’innomé » (…) »
-Odile Azagury-
L'Espace / L'Esthétique
La Musique